De l'intérêt de se trouver un ami avant le départ
Depuis quelques mois, j’ai un nouvel ami panaméen, dans le cadre d'un échange linguistique en ligne bien utile : lui veut pratiquer son français, et moi je révise mon espagnol. L’avantage, c’est que je peux lui poser toutes les questions pratiques que je veux, histoire de “prendre la température” avant notre installation.
Il m’a expliqué que la plupart des Panaméens rêvent surtout de parler anglais, mais que le français commence à faire son petit bout de chemin, surtout avec la montée de l’intérêt des Français pour le Panama. Et on les comprend : entre la mer, les montagnes et le coût de la vie, il y a de quoi tenter plus d’un ! Apprendre le français, pour eux, c’est aussi un moyen d’ouvrir des portes dans le tourisme et les affaires.
En arrivant, l’un de nos premiers objectifs sera de trouver une voiture. Sauf que je n’ai aucune envie de me faire plumer par des étrangers trop “malins” (voir mon billet précédent 👀). J’ai donc demandé à mon ami :
“Comment font les locaux pour acheter une voiture ?”
Sa réponse a fusé : “Surtout pas à un particulier !” "Essaie plutot un concessionnaire"
Et il n’avait pas tort. Mon espagnol est bon, mais pas au point de marchander un gros achat sans risquer de confondre “remise” et “arnaque”.
Curieuse, j’ai tout de même ouvert Google Maps et tapé “venta de autos” dans la ville où nous pensons louer une maison. Et là, bingo ! Je suis tombée sur un revendeur de motos et voitures d’occasion avec d’excellentes critiques — toutes locales, en espagnol. Ça respirait le vrai, pas le “piège à gringos”.
Je l’ai contacté (via WhatsApp, bien sûr — c’est le réseau national du Panama), et il m’a tout de suite envoyé son compte Instagram. J’y ai trouvé des photos de ses clients heureux, des véhicules bien entretenus, et des commentaires élogieux. Il m’a expliqué que toutes ses voitures sont garanties, qu’il s’occupe de toute la paperasse et accepte plusieurs modes de paiement (carte, virement, cash…).
Je ne sais pas encore si c’est chez lui qu’on achètera, mais il m’a fait bonne impression : il a pignon sur rue et ça rassure.
J'ai reçu un retour d'une autre expat qui m'a déconseillé d'utiliser les services d'un autre (encore) intermédiaire expat pourtant bien utilisé par la "communauté" et que je voulais contacter en premier; il semble qu'il prenne du 25% sur les voitures qu'il recommande. Ca fait beaucoup quand même?
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