Ou s'installer ?

Parmi toutes les questions qu’on se pose avant de s’expatrier, celle du où s’installer revient inlassablement. Le Panama, pourtant, n’a rien d’un géant — il représente environ les trois quarts de la superficie du Portugal (qui l’aurait cru ?). La moitié est du pays est essentiellement couverte de jungle, magnifique certes, mais pas vraiment idéale quand on tient un peu à son confort.

Mon mari et moi n’avons pas tout à fait les mêmes goûts (pour rester diplomate !), alors il a fallu trouver un terrain d’entente. J’ai donc sorti la carte, un carnet et nos critères : être à moins d’une demi-heure de la plage, à une heure maximum des montagnes pour randonner, et à proximité raisonnable d’un hôpital et d’une ville de taille moyenne ou grande.


Panama City ? Non merci ! Trop de bruit, trop de circulation, trop de pollution… bref, tout ce qu’on espère laisser derrière nous. Nous rêvons plutôt d’une maison avec un jardin, dans un coin tranquille, entourés de locaux plutôt que dans une bulle d’expats. Je comprends tout à fait que beaucoup d’étrangers choisissent la capitale — surtout pour le travail — mais comme ce ne sera plus notre cas… eh bien, à nous la liberté !

Nous avons décidé de commencer par louer dans deux régions d’où il sera facile d’explorer : David et Penonomé. À partir de là, nous irons visiter d’autres communautés, comme Chitré, Boquete, ou Volcán. Beaucoup d’expats rêvent de Bocas del Toro, mais la zone semble moins développée et il y a parfois des grèves ou des blocages de routes. L’infrastructure y est aussi un peu plus sommaire, paraît-il.

David

D’après la carte, il faut environ deux heures de route pour aller de David à Chiriquí Grande, d’où part le ferry pour Bocas del Toro. Le billet coûte moins de 15 $, et le parking est apparemment très abordable. Les départs se font à 7h15, 10h00, 13h00, 15h30 et 17h45, pour une traversée d’environ une heure. Ce sera un petit périple, mais nous comptons y aller en semaine pour profiter des hôtels à moitié prix (merci les réductions pour retraités locaux !) et passer trois ou quatre jours sur place.

Nous ne cherchons pas à vivre dans un “endroit de rêve”, mais simplement dans une maison agréable avec un jardin, des services à portée de main et un loyer raisonnable — histoire de garder un peu de nos économies pour voyager. J’aimerais surtout un terrain assez grand pour planter quelques arbres fruitiers tropicaux.

maison typique de classe moyenne

Chacun a ses priorités : beaucoup d’expats préfèrent investir davantage pour un appartement en bord de mer, avec services inclus et communauté anglophone ou francophone. De notre côté, on préfère une vie simple, un peu plus frugale, mais avec la liberté d’explorer le pays, quelques jours à la fois. Et qui sait ? Peut-être pourrons-nous, à terme, échanger notre maison contre un logement à l’étranger lors de nos voyages. Pour l’instant, tout cela reste au stade du projet… jusqu’à ce qu’on voie par nous-mêmes !

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